Marianne Villière
Née en 1989 à Nancy, France.
Vit et travaille actuellement en France. (bio+++)
Cherche des points de bascule – Inverse des rapports de forces – Porte attention à la fragilité et aux marges – Compose des situations étonnantes – Aménage des zones de complicités – Mets en jeu nos ambivalences – Ris du sérieux – Invite à écouter les oiseaux disparus
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Elle développe une pratique en duo avec Florian Rivière.
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FORMATION
2014 _ Master de recherche, Théorie critique CCC _ HEAD Genève – avec félicitations
Prix Gianni Motti
2012 _ Master2 DNSEP, ENSA Nancy – avec félicitations
ATELIERS
2019 _ Anti-anti-sites, semaine “Pre-Care”, ENSAB Rennes
2018 _ Une lettre à soi, Cercle Cité, Luxembourg,
Fresque, atelier pédagogique, Galerie du Granit, Belfort
2017_ L’IDIOT, une posture critique et sensible, ENSA, Nancy
RÉSIDENCES
2020 _ Be mobile create together, IKSV, Istanbul, Turquie / 3 mois
2019 _ Dominique Lang galerie, Dudelange, Lu / 1 mois
Tree Tree Tree Person, Taroko, Taïwan / 1 mois
2018 _ Casa Giap “En (auto) defensa de las Jirafas: Artes y Resistencias desde Chiapas”, San Cristobal, Mexique / 1 mois
Château Éphémère, Carrières Sous Poissy, Fr / 2 mois
2017_ Résidence de recherche «Art et territoire», Syndicat potentiel, Strasbourg, Fr / 1 mois
2016 _ CaravaneTighmert, Maroc / 15 jours
Des regards sur ma pratique…
« On peut citer les performances de Marianne Villière qui, telles les « expériences disruptives » de Garfinkel [2007, p.97-147 ; Pecqueux, 2012c], interrogent frontalement nos routines. Peut-on ne pas être saisi (ne pas réaliser une torsion sensorielle) en la voyant réaliser avec des complices une « file s’attente sans sens », face à un mur (Nancy, 2010 ; Besançon, 2011), ou quand elle diffuse des « rires de sitcom » dans le métro parisien (2011) ou dans une galerie d’art (2012) ? On comprend alors qu’une écologie de l’attention implique son économie, et inversement : ce sont bien les deux faces d’une même pièce qu’il faut prendre résolument à bras le corps. »
Anthony Pecqueux, “Tordre l’attention. Ajustements perceptifs en situation.Partie : L’économie éthique et esthétique de l’attention”, L’économie de l’attention – Nouvel horizon du capitalisme ? Sous la direction d’Yves Citton, édition La Découverte, Paris, 2014. p.228
« Marianne Villière engage une réflexion très articulée sur la place de l’artiste dans la société, l’espace public, les processus de légitimation qui valident ou discréditent des pratiques relativement à différents systèmes de valeurs. Dans le prolongement des pratiques d’Andrea Fraser – mais en prenant le risque de sortir du champs de l’art – ou, peut-être plus proche d’elle, de Ben Kinmont, Marianne Villière engage un questionnement subtile sur l’instabilité et le caractère arbitraire des systèmes de valeurs de l’art et des systèmes culturels.»
Sébastien Pluot, Professeur d’histoire et théorie des arts ESBA TALM site d’Angers, Directeur de recherche Co-fondateur et directeur de Art by Translation Commissaire indépendant
contact : mail@mariannevilliere.net / Duo : riviere.villiere@gmail.com